Depuis ses débuts Fast Forward, fusionne les genres : hardcore, metal et indus, élaborant un univers en forme de guérilla sonique, où tous les coups semblent permis. La révolution est en route à coups de rythmiques coups de poing, de guitares incendiaires et de vocaux dévastateurs. Les murs tremblent à chacun de leur passage. Les oreilles en prennent pour leur grade.
Une musique qui puise dans les racines de notre histoire que certains aujourd’hui cherchent à changer et nous faire oublier par le biais de la mondialisation galopante, élevant les structures d’une nouvelle société égalitariste et totalitaire, où le bon goût serait l’apanage d’une certaine élite.
Oui, l’univers de Fast Forward pourrait créer le malaise chez certains, réveiller des désirs de meurtres chez d’autres, mais les titres de Mabinogion ne laisseront personne insensible, créant des réactions en chaîne où les forces antinomiques qui régissent les hommes depuis leurs débuts se mettent en branle afin de mettre en évidence que toute personne qui se respecte est habitée de bons et de mauvais sentiments, de pulsions violentes et de bonté extrême, de compassion et de répulsion.
Sur Mabinogion, la technologie s’accouple à l’organique offrant le postulat de comment sera composé le futur de générations mutantes, vouées à jongler sur les précipices d’un monde arbitraire qui devra choisir son destin, sans pour autant oublier ses origines et celles de générations précédentes, faisant la part entre animalité et sacralité.